ma galerie, situee en beaucoup Marseille, presentait quelques vetements colores et quelques photographies pour plutot jolies actrices americaines.

De multiples homosexuels habitaient ce quartier. Des se faisaient coiffer et restaient pour longues jours devant votre glace quelques salons. Ils consacraient autant de moment a un coquetterie que leurs chats a leur toilette.

La douleur est bannie pour votre espace.

Cest une jeune fille , lequel souffre danorexie, chuchota Un petit homme qui maccueillit Avec Ce salon de coiffure. Il ne savait nullement super si jetais terroriste , murmura-t-il, comme disent des nouveaux arrivants Avec Notre territoire, a propos quelques jeunes filles assez diplomees.

Cela y avait en lui une rapide simple mefiance ; malgre tout il baigna les cheveux a larriere de la boutique. J’ fis quelques observations sur Notre television de la nana superbe, chauve, racontait Ce combat contre Votre cancer.

Meme Mon cancer se presente ainsi comme sexy, observai-je.

-Oui. Cela desapprouvait quon sy eternise, car pas grand chose ne pourra rendre Notre maladie heureuse. Je parlai dactrices et decrivains.

Vous etes rue Froissard, observai-je, vous connaissez , lequel cetait ? Y ecrivait quelques chroniques du Moyen-Age. Son l k a fait pour lui mon historien celebre. Il pouvait raconter quelques executions froidement, tel sil navait que dalle ressenti.

-Froissard, resuma-t-il, cest donc celui , lequel neprouve que dalle.

Notre coiffeur me fit asseoir au salon.

j’ ne souhaite pas Posseder un visage ardu, avec Grace a Plusieurs cernes epaisses, dis-je. Cest ce quon va devenir Lorsque l’on a eu quelques coups durs. Devenir Etre ainsi De Fait, jen ai reellement peur.

-Ah non, hein, moffensai-je.

-Vous preferez laigreur ou Notre poupee ?

– nous me proposez deux extremes . Bon, Notre poupee.

-Soyons gay, soyons gais.

J’ relevai quil parlait de de sa sexualite, Pourtant Le theme qui me paraissait vraiment prive, mintimidait tr pour que jeus Un excellent esprit pour apporter suite. Y mencourageait de pour ne point penser du sexe Neanmoins, pour de facon de vivre sans pesanteur, lesprit tire avec Notre musique, Avec ma legerete , lequel reste de somme de bienfaits. Le divertissement, non comme fuite, Pourtant comme mode detre. Cetait enfant et, de meme temps libre, trop sain, que jaurais du donner 1 suite.

A ce moment deboula derriere le fauteuil de la ancienne blonde, onctueuse, mielleuse, contente, , lequel ressemblait fort pour Christine Boutin portant de perruque blonde. embrassa exagerement la coiffeuse de ouvrant J’ai a , ainsi, sortit, tel de la comedie. Le coiffeur neut aucune reaction.

Votre soin Plusieurs ongles netait gu ux, malgre ma cherte du coin. Il regnait Le trop paisible calme que je pus gambader en rues sous Mon soleil blanc et . Jexprimai a voix haute mes surprises et mexclamai, a 1 croisement, sur la plaquette dune rue de memoire habitee avec votre nouvelle chroniqueur medieval Ca aussi ! Ils m’ ont mis Froissard a cote de Commynes !

1 annee passa.

Mon homme de moto , ainsi, que je ne voyais jamais autrement, hurlait pour les fenetres, ou dans notre passage, quil allait me falloir L ser homo . Il ne se rendait gu profit Un moins de l’univers que jetais incompatible avec Grace a ces beuglements, comme sa coquille differe en sanglier.

Quittant la tache Avec Notre sympathique metropole de Colombes, jobservai Le couple de pigeons bisets via Un quai de gare. Ils pointaient un petit bec concernant sa ligne grise de ce beton.

L ser homo . hurla Un motard. L ser homo . lentendis-je repeter.

-Arrete Michel, lui repondit un homme dont Notre timbre amical, et legerement distingue, inspirait la confiance quon doit aux vieilles connaissances dont Mon charme reste pour etre en mesure de recadrer 1 ame debordee. Cette maniere de crier ressemble a celles Plusieurs alc liques.

-Alc lo , caracoula Le Plusieurs pigeons.

Mais j’ ne pouvais me defaire de lui, de son commentaire dordre , et Mon bruit courut pour Paris que je finirais, vieille, assaillie de tics, Notre cerveau deforme avec votre mitraille incessante quelques injonctions a L ser homo , tel nos employes bombardes dinstructions, pour fiches de poste, pour liens , ainsi, , lequel, Mon lendemain, debitent poliment a votre clientele des phrases polies et acides dont eux-memes nont jamais elabore consciemment le contenu.

Jallai a Orleans. Ma metropole se distinguait par de nettete Plusieurs architectures, droites, elegantes, dorees. Des arbustes de fleurs Avec pour petits pots, se pamaient pour blancs et de roses devant le musee.

De jeune artiste me montra site de rencontre hookup gratuit 1 instrument pour musique Aborigene. Cetait un immense tube de bois.

votre sont Plusieurs tribus qui vont disparaitre, me dit-elle.

-Elles refusent maintenant pour se reproduire.

Je me enfile pour pleurer.

Dans les villes pour province, y avait l’air aussi question des parents homosexuels sur les grandes places bordees pour cafes. Jetais accueillie au sein de sa desapprobation. Des gens parlaient pour moi pour J’ai troisieme personne, Avec votre ton condescendant, chaque fois que je masseyais devant leurs maneges pour regarder nos chevaux et nos petites soucoupes portant vos enfants. Ceux-la etaient persuades que j’ venais juger et avouer nos m?urs quelques familles en fonction quelques criteres stricts.

Cetait bien des salops, pour part et dautre.

A Orleans, une grand-mere , et ces jeunes femmes ont souvent un cote rude, parlait de lEspagne pres du tourniquet a chevaux. Celle-ci me prit a part, sans violence. Je regardai Ce fils, qui etait blond, ma machoire riante , et desempare comme mon petit pere , lequel sort dun divorce. Il saccrocha longuement a mon regard. Il sembla que nimporte , lequel, sur la grande place, pouvait abattre ce pere quelque peu largue, tandis que lenfant sans tante, imperturbable, faisait le tour pour manege. Jen eprouvai de ce chagrin.

Dans 1 parc 1 pere seul, accompagne dun copain gay, regardait marcher le garcon. Celui-ci deambulait, lentement, concernant mon chemin courbe de sable orange, indifferent a bien ce qui lentourait. Je suis sentie quil navait pas de mere. Cetait un garconnet amorphe, quelque peu pataud. J’ lappelai. Il me faisait leffet insistant dun enfant sensoriellement ampute. Je me souviens pour lombre dun grand arbre vert.

J’me rendis pour J’ai gare ; sous le soleil terminal de lapres-midi, eclatant comme mon tournesol, 1 flopee pour familles ordinaires medisantes envahirent Notre boulevard.

Une telle condition paternelle me laissa limpression douloureuse dune grande fragilite.

Jhabite en face dun restaurant turc.

Seuls les mecs issus pour limmigration y viennent, ou presque. L’ensemble de proletaires. La zone ressemble a une cantine. Au sein de le quartier tournent quelques magasins kurdes, marocains. Il y a minimum, ces populations se sont passionnees pour lhomosexualite. Celle des surtout.

Ce sont des suceurs de queue , fit energiquement 1 cousine voilee, pour le mari , lequel marquait super dinteret Afin de ma psychologie. Lhomme repondit par Plusieurs lambeaux darabe.

La pharmacienne fut envoutee avec votre reseau islamiste. Votre jour week-end ou je passe payer quelques remedes, elle chante et parle par grandes saccades, derriere une voiture, dans Votre rythme des sourates Tu as eu delit dhomophobie celle-ci reste meconnaissable, mystique, justiciere, le regard reste devenu haineux.

ne recroise Notre chemin ordinaire quelques echanges sociaux quau bout de quatre ou cinq phrases.

Vous allez bien ?

-Oui, ca va. , reprend-t-elle dune voix claire comme mon son de clochette.

Quelques temps prochainement, de la tante arabe, accompagnee de 3 petits, vient Realiser le guet sur sa pharmacie. Elle observe Notre vitre, ne penetre Manque Avec la boutique , et marmonne

Elle a fini Ce 06.

Mon jour week-end, i la maison, j’ cause pour des anonymes.

Chaque individu , lequel te prend la parole reste accompagne dun reseau de voix. Ce seront les etres avec Grace a qui y a cause, quil a rencontres , ainsi, , lequel sagregent pour lui et linterpellent jusqua Ce domicile. Des reseaux telephoniques m’ ont decuple le developpement de cette sociabilite urbaine concernant solitaires.